Une nouvelle fin

Arrachées toutes ces parties de mon âme,

dont tu étais le conquistador.

En mon sein, tu as apporté cette mine d'or,

qui n'appartenait qu'à toi.

Cruel malgré toi, tu me l'as reprise,

Tel l'homme bestial, n'assouvissant que ses pulsions,

Soumis à sa primitivité.

Me laissant au passage dans le déni, puis ravagée.

Bercée dans l'illusion de tes bras rassurants, 

les seuls qui ne m'aient jamais apaisé.

Je t'aimais, je t'aime toujours.

Plus que jamais tiraillée entre ma raison et mes sentiments.

Je t'ai offert tout ce que j'avais.

Bien plus que tout ce que j'ai pu offrir à n'importe qui.

Ma confiance, mon amour, et ma vie sans aucun filtre.

C'est mon seul tort dans cette histoire.

J'aurais aimé t'apporter plus,

exorciser le moindre de tes démons. 

Je n'y ai découvert que ta part d'ombre,

dont je ne suis qu'à moitié estomaquée.